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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 15:09

REVERIES*

Publié le 11/12/2011 à 16:50 par horobindo Tags : merci image coeur monde soi coeurs

 

*REVERIES*

 

*Etre un avec le ciel , étre le ciel tout entier.

 

Réveries d'un soir , pas n'importe quel soir .

 

Unir les efforts d'un monde , de peuples unifiés .

 

Tous crions espoir et banissons le mot desepoir.

 

 

 

 

 

Unions des coeurs  , moment d'harmonie du soi peut etre .

 

Communion des étres , faire pour l'universel..

 

Faire un monde sans ego, pour exister d'ans l'autre.

 

 

Faire battre les coeurs  , unir aimer voila l'essentiel.

 

 

 

 




 

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**DES LARMES DE SANG

Publié le 11/12/2011 à 16:50 par horobindo Tags : image background article enfants cadre soi argent mode afrique actualité

 

 

Des chevaliers de l'ordre affamés d'honneurs , arrogants , à la fois puissants et impuissants sont rangés comme des rangs d'oignons derrière le pouvoir de l'argent roi... dessinent dans le ciel des larmes de sang pour les enfants de demain.*

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*CURIEUX CETTE AFFAIRE*

Publié le 11/12/2011 à 17:11 par horobindo Tags : lecture actualité femme article monde éléments danse extrait

 

 

Trés étrange cette affaire en tout cas , tout le monde manipule tout le monde , mon " plus rien n'est vrai , plus rien n'est faux devient d'actualité. On nous montre ces passages y compris les deux compéres qui se marrent dans leur cagibis alors que sont devenus les autres passages hors couloir  ? la scéne de la sortie de  la femme de chambre.. de la suite de DSK doit etre parlante non?

 

Affaire DSK-Diallo : la "danse de joie" des employés du Sofitel
Un extrait des enregistrements
La chaîne d'info en continu BFM-TV a diffusé, jeudi 8 décembre, des images de la vidéosurveillance du Sofitel de New York, le 14 mai, auxquelles Le Monde a aussi eu accès. Ces vidéos montrent DSK sortant de l'hôtel à 12 h 27, jusqu'à l'arrivée de la police à 14 heures. Sur ces images, Dominique Strauss-Kahn sort calmement de l'ascenseur de l'hôtel, se dirige vers la réception, paye sa note, sort du hall avant de monter dans un taxi, visiblement calme et peu pressé.

Dans une deuxième séquence, on y voit aussi la femme de chambre Nafissatou Diallo qui accuse DSK d'agression sexuelle, être prise en charge par des agents du Sofitel. Elle leur explique avec force gestes ce qui s'est passé dans la suite 2806, avant d'être laissée seule dans un couloir.

Une scène se déroule également dans un couloir du Sofitel face à un local de sécurité : un agent de l'hôtel, Adrian Branch, téléphone à la police pour les prévenir qu'une employée affirme avoir été victime d'une "agression sexuelle"
La chaîne d'information en continu BFMTV diffuse jeudi des images des caméras de vidéosurveillance de l'hôtel Sofitel de New York du 14 mai, qui montrent Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre Nafissatou Diallo.

D'après un communiqué de BFMTV et de très brefs extraits diffusés depuis 12 heures, la chaîne s'est procuré les images des caméras de l'hôtel depuis la sortie de Dominique Strauss-Kahn de l'hôtel à 12h27 (heure de New York) jusqu'à l'arrivée de la police à 14h10, le 14 mai.

"Sur ces images, on découvre la sortie de l'hôtel de DSK, les images des explications de Nafissatou Diallo aux agents du service technique, la fameuse séance de congratulations entre deux des agents, puis l'arrivée de la police sur place", selon BMFTV.

Cette "danse de joie" de deux employés du Sofitel le jour de l'arrestation de DSK à New York n'a pas duré trois minutes, mais treize secondes, a indiqué le bimensuel New York Review of books (NYRB) dans un erratum.

Cette "danse de joie" était l'un des éléments qui avaient relancé la théorie du complot contre l'ancien directeur général du FMI, accusé d'agression sexuelle par Nafissatou Diallo.

Dès la publication de l'article, le Sofitel avait affirmé que la scène ne durait que huit secondes, "sans qu'aucune extraordinaire danse de fête n'ait pu être constatée". Le groupe hôtelier Accor avait ajouté que les deux employés avaient "catégoriquement nié que cet échange ait" un rapport avec l'affaire

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*L'EUROPE EST SAUVEE*

Publié le 12/12/2011 à 17:49 par horobindo Tags : horreur image france article histoire moi monde argent news

IL SEMBLE QUE TOUS CES DIRIGEANTS NOUS PRENNENT POUR DES CONS ? LE BON PEUPLE DE FRANCE EST TETANISE MAIS ATTENTION AU RETOUR DE BATON  , la droite et son chef d'orchestre veulent encore le pouvoir , la gauche étant la plus bête du monde , ils n'arretent pas de se tirer des balles dans la téte ) monsieur Sarkozy sera sans doute réélu , ( à moins que des  évènements très graves interviennent d'ici là , notre président à semé tellement d'aléatoire sur son chemin qu'il risque à tout moment le crash   ,  son deuxième mandat sera sa fin , les Français ne lui pardonneront pas  ses magouilles et son incompétence , d'autres a travers le monde attendent pour lui " parler dans le creux de l'oreille " .

 

Naturellemet on continue   à vous dire que l'Europe est sauvée , le monde aussi , ça fait 7 fois que ces gens là sauvent le monde , partout ailleurs on dit la vérité pas en France ,  IL SEMBLE QUE TOUS CES DIRIGEANTS NOUS PRENNENT POUR DES CONS ? LE BON PEUPLE DE FRANCE EST TETANISE MAIS ATTENTION AU RETOUR DE BATON ... Mondialement les avertissements de l'effondrement de la zone euro fusent. Le sujet est enfin ouvertement traité dans les médias de masse. Il devient de plus en plus clair que les plans de sauvetage ne sont qu'une illusion. Ils sont mathématiquement impossibles. - Le canot de sauvetage n'a qu'une capacité limitée. Si un trop grand nombre de personnes se noyant veulent y monter, le naufrage complet est assuré. L'Euro coulera-t-il? Et avec l'euro tout le système financier mondial??


Pas vraiment surprenant mais très tardivement, le sujet de "l'effondrement de l'Euro" trouve désormais sa place dans les médias grand public de multiples pays européens, excepté en France! Ce que news 26 évoque depuis plus d'un an est traité aujourdhui dans le journal mainstream allemand "Die Welt" sous le titre: ''Les investisseurs se préparent à l'effondrement de l'Euro-zone." Après de profondes recherches, aucun article dans ce sens est publié dans les médias français. Comme d'habitude on essaie de ne pas effrayer la population en lui cachant la vérité et on la privant de la possibilité de se préparer au pire...

En revanche, parler de l'effondrement de la zone euro n'est désormais plus un tabou dans les autres pays. Les analystes conseillent à leurs clients de se préparer à un scénario d'horreur. Certains investisseurs misent apparemment déjà sur l'effondrement de la zone euro."Le déclencheur est l'Italie", écrit Credit Suisse à ses clients. En outre, la maison japonaise Mitsubishi UFJ Securities a conseillé à ses clients de se préparer à cette éventualité. Le tabou de ne pas devoir en parler est en train de s'effriter.

Les plans d'aide et les tentatives de sauvetage sont mathématiquement tout simplement impossibles, car les candidats à la faillite de la zone Euro sont endettés à un point si élevé qu'ils ne peuvent pas être sauvés par le reste de la communauté. Si 75% de l'Eurogroupe sont en faillite, ils ne peuvent être sauvés par le «reste sain». Tout canot de sauvetage, et c'est bien connu, ne peut embarquer qu'un certain nombre de naufragés, sa capacité est limitée. Si un trop grand nombre de personnes se noyant tentent de sauter dessus, le canot coule tout entier. C'est ce même sort qui menace les pays de l'Euro.

Le sort de l'Italie montre que les problèmes peuvent frapper d'une minute à l'autre. Lorsque les taux d'intérêt explosent, rien ne peut les arrêter. L'impression donnée par les politiques que l'Italie pourrait se glisser également sous le 'parapluie de sauvetage' est un conte de fée. La réalité est que si l'Italie n'est plus capable d'emprunter sur les marchés ou si les taux d'intérêt montent trop haut, il n'y aura plus de sauvetage pour quiconque.

Tous les mécanismes de secours ne sont que des maquillages. En fin de compte, même les plus grand pays de la zone euro - et, enfin, même la France - se retireront de l'FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière), etc., tout simplement parce qu'ils ne pourront plus se sauver eux-mêmes, mais devront lancer leur propre SOS. Il restera seulement une poignée d'Etats qui devront se porter garants et payer pour les autres. Celui qui sait aditionner 1+1, se rend vite compte que cela est une impossibilité

Mais l'amère vérité est la suivante: l'épargne sera déjà partie. Si les pays du Sud font faillite, il est pratiquement impossible que le Nord conserve son argent. Comme on le sait, l'argent = dette. Et les dettes se trouvent dans les pays du Sud. Si le Sud éclate et ne rembourse plus ses dettes, alors le Nord suivra.

Inversement, certaines discussions proposent de laisser les pays du Sud aller vers la banqueroute. Les banques des pays du Nord recapitaliseraient ainsi leurs banques (ce qui couterait uniquement pour l'Allemagne 1 billion d'euros) et tout irait bien. C'est évidemment un calcul de dupe. Premièrement, il est pratiquement impossible de retirer 25% de leur épargne aux citoyens des pays du Nord pour recapitaliser les banques. Deuxièmement, ces pays se trouvant dans un Euroland «mort» couleraient également. Troisièmement, la faillite de la périphérie conduirait à une tourmente mondiale avec un effondrement complet du système financier.

L’économiste Martin Wolf décrit une situation inquiétante « La zone euro, telle qu’elle a été conçue, a échoué. » Quant à Paul Krugman, prix Nobel d'économie en 2008, il utilise la métaphore d’un cœur de centrale nucléaire : « Selon moi, le niveau d’eau a tellement baissé que les barres de combustible sont à sec. Nous sommes entrés dans une zone de fusion. »

Cette fusion semble inévitable dans tous les cas. Le dilemme: le sauvetage n'est plus possible. Il s'agit d'une situation typique d'un système monétaire en phase terminale. L'argent = la dette - et à un certain point, c'est fini. Petite consolation: ceci est arrivé à plusieurs reprises dans l'histoire de l'humanité. Peut-être un jour trouverons-nous un meilleur système.

 

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*GRAND-PERE*

Publié le 15/12/2011 à 09:23 par horobindo Tags : bleu belle vie histoire moi monde soi jeux

Raconter l'histoire , notre histoire est la plus belle des fables , c'est ce qu'on appelle " le savoir " j'aime remonter le temps, notre temps , ces 13 milliards et demi d'années extraordinaires qui sont devenues " le ciel bleu que j'aime , des étoiles qui scintillent le soir , une symphonie que j'aime . Raconter l'histoire de la plus extraordinaire des fables , est un plaisir ...je pourrai vous retracer toutes les étapes importantes qui ont complexifié jusqu'à l'infinitude ...l'univers et notre cerveau avec ses milliards de neurones , ses milliards de connections qui hantent notre imagination. Vous raconter la saga et la vie des Dieux sur notre terre , comment ces êtres devinrent les rois sur terre , ils prirent peu à peu le pouvoir des esprits , des êtres humains jusqu'en faire leurs complices dans leurs jeux , regardez les jours d'orage , ils s'amusent avec le feu. Racontez moi des fables , la vie dans l'univers , peuplé de Dieux , de bigbang , de multi-univers....racontez moi l'histoire de super cordes qui jouent des airs pour construire des notes , on dit que certains humains entendent... des airs ...entendent des voix le soir en prière. ( j'ai toujours trouvé curieux ces gens qui entendent la vierge Marie...) voilà donc l'explication...racontez moi des fables , les choses de la vie qui passe. La fin du monde , de notre monde , des idées et des concepts . un temps ou le charlatanisme se confond avec le spiritualisme et la science tellement puissante qu'elle vient d'inventer l'ombre , on dit aussi que rien n'est vrai , on dit aussi que rien n'est faux..ceci est un secret ne le dites à personne.



Une science qui invente l'ombre , un subtil jeu de mots pour parler de l'idée hologramathique , parce que je ne serai pas le dernier ni le premier a ressentir un quelque chose de mystérieux quand le soir au clair de lune , je réfléchi à ces constances, ces fameuses lois réglées en millions de décimales, imaginer une décimale en moins et la lune ne serait pas la lune ..en tout cas pour nos consciences parce qu'il faut le dire , la lune est la lune de part notre bon vouloir , nos fameuses nuits étoilées les poètes et Mozart n'existerait pas. Puis vint le temps , un autre temps , un autre monde...l'ancien avait son espace , ses concepts et ses idées , sa science ..sa physique et ses mathématiques , les humains avaient construit ce monde avec des mots , il avait fallut un million de générations pour...que la conscience de soi , exprime un monde , un quelque chose qui soit " le soi " .

 

 

Mon ami le temps, mon amie la vie , ensemble on apprend , ensemble on se transforme...et aujourd'hui en regardant en arrière , je m'attendris sur mes anciens " moi " ... qui continuent à me lancer leurs regards grimaçants , ensemble on fera encore du temps ...de la vie et peut-etre un autre " moi "*

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*SALUT JACQUOT .*

Publié le 15/12/2011 à 17:57 par horobindo Tags : afrique homme vie histoire nuit

*PANPHLET*C'est la rubrique des choses de la vie qui passe * dans cette rubrique il y a  un sujet qui  a attiré mon attention. C'est la condamnation de l'ancien président de la république  Française :  Jacques Chirac. J'aime bien cet homme , lui qui a osé ne pas s'allier avec les marchands d'armes que sont les États UNIS , rappelez vous la croisade de G  Bush contre l'Irak , alors que son successeur est prêt a aller en enfer pour le plaisir  de Obama ,  un noir qui voudrait recoloniser l'Afrique mais là n'est pas le sujet. Monsieur Chirac était un vrai chef d'état , on le découvre quand il n'est plus là pour gouverner notre pays qui a tellement besoin d'un grand homme aujourd'hui. Il est condamné pour des faits qui remonte..à la nuit des temps , pourtant une autre histoire bien plus grave  ,  l'histoire de " karachi n'est pas jugée ni même vraiment instruite alors qu'il s'agit là , très probablement de crimes d'état , ( actuellement des hommes politique doivent faire dans leur froc , parce qu'il semblerait que les familles des  victimes de l'attentat  lié a cette sombre histoire  , oui.. ces familles veulent la vérité et ne lâcheront jamais le morceau ) . L'affaire de  ces pots de vin   est  quand même d'une autre dimension à  cette histoire parisienne , l'époque ou le grand Jacques était maire . Après avoir étudié un peu ce dossier , et connaissant les moeurs  des années 80 ...rappelez vous ces histoires de TVA déduite , on appelait cela frais de fonctionnement , partout dans les entreprises circulaient des enveloppes.. péché véniel pour l'époque , alors les petits traficotages de la ville ne sont que l'OMBRE  de ce temps là. Monsieur Chirac se prend 2 ans de prison avec sursis , bof il fera appel ou pas quelle importance et avec son âge lors du grand départ il ira droit au ciel. Par contre je suis curieux de suivre les aventures de ceux qui pendant 20 ans ont crané  tout en ayant sur la conscience de vrais crimes. Allez monsieur le president soyez en paix ,  vous avez été un bon chel d'état.

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*A CONTRE-COURANT*

Publié le 16/12/2011 à 18:09 par horobindo Tags : france news blog background article travail monde revenu

*Aux dernieres nouvelles preuve que le systeme est pourri on apprend qu'une ex- ministre qui a oubliée de payer ses impots locaux depuis deux ans  est virée de son parti , s'en est à mourir de rire sachant que d'autres bien plus importants n'ont pas payé d'impots sur le revenu depuis des années , alors qu'ils sont pleins  aux as et que leurs salaires  representent  30 fois le votre , cherchez l'erreur . ( les fameuses niches fiscales ? )   Apres on vous traite de voleur parce que vous avez dis à votre toubib que vous aviez mal au dos.* vous qui parfois avez un travail pénible.

Faut-il avoir peur de sortir de l'Euro ?

A ce jour bien peu de dirigeants osent parler d'une sortie de l'Europe c'est un mot tabou et pourtant on y viendra vous verrez dans quelques mois .. cela n'a pas l'air de vraiment gêner ces messieurs de tondre la laine sur le dos de quidams qui peine de plus en plus à joindre les deux bouts  , ils en sont et à perdre haleine à sauver leur système , je parle de celui du partage ; celui des grands groupe financiers qui feraient tourner le monde mais qui en l'état actuel le vampirise à des fins préétablies . Avant d'écouter cette video , sachez que peu m'importe que ce soit un parti quel qu'il soit qui fasse ces propositions , mais je remarque que des spécialistes et pas n'importe lesquels ont des avis à contre-courant et il est bon d'y porter attention. Le bon-pensé actuel je m'en contre fout , le système est sur ses fins , l'Europe est moribonde , ils tentent de sauver " leurs meubles " pas les nôtres

 

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*LIBYE -IRAN **PROPAGANDE?

Publié le 17/12/2011 à 10:38 par horobindo Tags : concours monde

*PROPAGANDE?  vérité partielle? vérité tout court? Il faut dire que les états Unis et les russes se livrent a une guerre des mots comme au bon vieux temps de la guerre froide , les armes toujours les armes , passons par les armes tous ceux qui en fabriquent. En tout cas , en ce moment une :  voir deux grandes bases  américaine  s'installent en Libye avec le concours et la complicité de l'Arabie Saoudite et du Qatar je ne pense pas que c'est pour y faire un club vacances pour les militaires qui quittent l'Irak en ce moment . Rappelez vous mes articles sur la Libye , comme je le prévoyait la guerre civile prend de jour en jour plus de réalité , pour le moment les anciens insurgés devenus les maîtres s'entre-tuent , attendons la suite , des coups tordus se préparent pas très loin dans le désert...ils disent qu'il faut redessiner la région...

Guerre/Iran/USA : Moscou a, déjà, choisi son camp ! (“Nezavissimaïa gazeta”)
Les sources du ministère russe de la Défense déclarent que le Kremlin reçoit des informations sur la préparation d’une attaque d’Israël contre les sites nucléaires de l’Iran, avec le soutien des Etats-Unis. L’attaque sera soudaine et lancée, très prochainement. La riposte de Téhéran ne devrait pas se faire attendre.
http://www.alterinfo.net/Guerre-Iran-USA-Moscou-a-deja-choisi-son-camp–Nezavissimaia-gazeta_a68119.html*

Les ingérences pour récupérer ces «révoltes» incontrôlées – qui remettent en cause les fondements et structures politiques archaïques – dans le sens de leurs intérêts sinon en susciter d’autres ‘contrôlées’ pour ensuite intervenir et recomposer dans le sens souhaité en usant des fallacieux prétextes humanistes et nouvellement du grotesque «protection des populations civiles*engendre.

 

Ce qui se déroule dans le monde arabe a été planifié par les américains, comme 1ère étape, pour trouver une sortie de crise. Pour eux, il n’y a de morale qui n’intervienne que pour l’exiger aux autres. Ils s’habillent d’oripeaux élogieux – droits de l’homme, liberté et démocratie – pour faire croire en une quelconque vertu afin de mieux tromper les consciences et spolier. Leurs prétentions les aveugles au point où ils perdent la raison.

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** *BONNES FETES A TOUS * PAIX SUR LA TERRE*

Publié le 17/12/2011 à 10:39 par horobindo Tags : image

 

*BONNES FETES A TOUS * PAIX SUR LA TERRE*

Publié le 17/12/2011 à 09:23 par horobindo

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*REVEILLONS NOUS ...*

Publié le 18/12/2011 à 18:23 par horobindo Tags : article blog bonne femme fond france création vie enfants moi monde argent société mode sommaire martine fantastique patrimoine

*Je mets cet article sur mon blog , une manière de l'archiver et d'y revenir sous peu , 2012 sera une année vérité  , nos médias , nos politiques jouent à l'autruche ou nous manipule , parfois ils nous prennent pour des demeurés.Nous traverserons une année très difficile, mais très vite la libération des énergies et des ressources permettra un nouvel avenir. La délégitimation d'élites médiocres et corrompues sera une nouvelle jeunesse pour notre pays, un coup de balai moins douloureux que celui de 1940, un coup de balai sans la Wehrmacht !*

Emmanuel Todd : "Annulons la dette du Vieux Monde !"

 

L'État est au service d'une oligarchie liée aux marchés, assure Todd, le "prophète certifié".

 

 

Emmanuel Todd est démographe, anthropologue, historien, politologue. Il vient de publier le tome I de "L'origine des systèmes familiaux" (Gallimard, coll. "NRF Essais", 768 p., 29 euros) © Éric Garault, pour "Le Point"

 

Point : Les États sont-ils en guerre contre "les marchés" ?

Emmanuel Todd : Ne soyons pas dupes de ces concepts mystificateurs, Bruxelles, les marchés, les banques, les agences de notation américaines : ces faux nez camouflent la prise du pouvoir politique, à l'échelle mondiale, par les plus riches. Sous couvert de protéger l'argent des petits épargnants, les marchés, ce sont tout simplement les plus riches jouant avec les États. Les riches ne se battent pas contre les États, ils se battent pour les contrôler encore mieux (voir "L'État prédateur", de James Galbraith). Il suffit d'observer les parcours de certains individus entre la haute administration, les firmes américaines, Bruxelles et, désormais, les gouvernements pour comprendre qu'ils y parviennent. Si une même caste contrôle les marchés et les États, l'opposition entre les uns et les autres n'a plus aucun sens.

 

Vous êtes bien léger avec l'argent des petits épargnants !

Je refuse de céder au chantage. Lorsqu'ils partaient à la conquête de villes, les Mongols utilisaient des otages comme boucliers humains. Le groupe des plus riches fait exactement la même chose : ses otages, ce sont les petits épargnants.

 

"La faute aux riches !" : n'est-ce pas sommaire ?

Que cela vous plaise ou non, l'accumulation excessive d'argent dans les strates supérieures de la société est l'une des caractéristiques de la période. La baisse, ou la stagnation, des revenus des gens ordinaires est allée de pair avec la hausse des revenus des 1 % les plus riches et, à l'intérieur de ce petit groupe, des 0,01 % les plus riches. Quant à l'État, il faut reconnaître son ambivalence et s'appuyer sur la partie raisonnable du marxisme pour comprendre ce qui se passe. L'État est à la fois l'incarnation de l'intérêt général et l'expression de la classe dominante. L'État social d'après-guerre, l'État gaulliste, et quoi qu'en ait dit le Parti communiste, agissait surtout au nom de l'intérêt général, il gérait une croissance pour tous. Aujourd'hui, l'État est prioritairement un État de classe. Le capitalisme financier contrôle à nouveau les États.

 

La situation serait-elle meilleure si les riches étaient moins riches ? Autrement dit, le problème est-il moral ou économique ?

Mon analyse n'a aucune visée morale. Depuis 1990, l'ouverture des échanges et la libéralisation des flux financiers ont effectivement provoqué un fantastique accroissement des inégalités. À ce sujet, je rends hommage à l'école Piketty, dont il semble que les travaux comparatifs à l'échelle mondiale aient été décisifs dans l'émergence actuelle de la thématique des 1 % aux États-Unis et au Royaume-Uni. Aussi opaque que puisse paraître le système, on peut approcher sa réalité en analysant la façon dont un groupe social contrôle une partie importante des ressources. Dans ces conditions, la question essentielle n'est pas celle des marchés en tant que tels, mais celle de l'oligarchie et de son rapport à l'État. Il faut donc identifier cette oligarchie et analyser sa structure, son mode de vie, sa composition.

 

S'agit-il d'un groupe hors sol, d'"élites mondialisées", expression qui faisait bondir tout le monde il y a dix ans ?

Encore une fantasmagorie de l'époque ! On croit que le libre-échange globalisé a engendré une oligarchie transnationale. Parce qu'on fait abstraction des facteurs culturels, on ne voit pas qu'il existe plusieurs oligarchies dont les relations sont structurées par d'implacables rapports de forces. La spécificité de l'oligarchie française, c'est sa proximité avec la haute administration. Ses membres ont souvent étudié dans de grandes écoles - sans forcément être des héritiers -, parlent en général très mal l'anglais, sont incroyablement français dans leurs moeurs et n'en finissent pas de se faire rouler par les vrais patrons, l'oligarchie américaine. La soumission à Standard & Poor's et Moody's est une soumission à l'oligarchie américaine. Quant à l'oligarchie allemande, nouvelle venue dans le système de domination, elle s'habitue ces jours-ci à traiter les Français comme de simples vassaux. Le charme singulier de l'oligarchie chinoise est son étroite intrication avec le Parti communiste. La plupart des analystes passent à côté de cette hétérogénéité. La gauche nourrit l'illusion d'une égalité au sommet, alors que l'inégalité caractérise autant le haut que le bas de la structure sociale mondiale.

 

Si les États ne s'endettaient pas, ils ne s'appauvriraient pas et n'enrichiraient personne en remboursant leur dette.

Cette idée est complètement à côté de la plaque parce qu'elle méconnaît le mécanisme réel de l'endettement. On analyse la dette publique à partir du point de vue d'un emprunteur qui serait coupable d'avoir dépensé sans compter. Les peuples doivent payer parce qu'ils ont vécu à crédit. Or ce ne sont pas les emprunteurs qui sont, fondamentalement, à l'origine de la dette, mais les prêteurs, qui veulent placer leurs excédents financiers. Marx l'avait très bien vu dans "Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte", les riches adorent la dette publique ! Un État qui s'endette est un État qui, grâce au monopole de la contrainte légale, permet aux riches d'obtenir une sécurité maximale pour leur argent.

 

Donc, ce n'est pas la faute des gouvernements, puisqu'on les a poussés à emprunter ?

Sauf que ce sont leurs choix fiscaux qui les ont conduits à se mettre dans la main des plus riches. Dans "Les dettes illégitimes", François Chesnais montre bien comment, en France, les ultrariches ont bénéficié d'une baisse de leurs impôts qui leur permet de prêter à l'État les ressources dont il s'est lui-même privé. Sans oublier l'auto-interdiction pour l'État de fabriquer de la monnaie, établie par la loi Pompidou dès 1973, mais rendue idéologiquement formidable par le mythe supplémentaire d'une Banque centrale européenne à Francfort, supposée être hors de portée de l'État français. Chaque année, les Français se voient ainsi ponctionner, à travers la TVA et les impôts directs, 250 milliards d'euros, dont près de 50 milliards d'intérêts, qui vont à des gens qui ont déjà trop d'argent. Les deux tiers sont d'ailleurs étrangers, parce que la fête est mondiale, les riches Français pouvant en contrepartie se gaver de la soumission des États et des peuples. Voilà ce que cache le discours alarmiste et moralisateur sur l'endettement abyssal, la faillite du pays et la nécessité de sauver le triple A. Derrière l'apparente logique libérale du système, l'État devient une machine à rançonner les populations au bénéfice des plus riches.

 

L'impôt est aussi le fondement de la démocratie. Quand ils rechignent à s'en acquitter, comme en Grèce, les citoyens sont-ils des victimes ?

Je ne peux que me répéter : on a poussé les Grecs à s'endetter afin de pouvoir mieux les étrangler. Regardez votre téléviseur : sans cesse des publicités nous incitent à emprunter. Les banques, pardon, les riches, aiment prêter. Et les usuriers aiment saisir les biens si l'on ne peut rembourser. Privatiser les biens de l'État grec, par exemple.

 

Ne seriez-vous pas un peu complotiste ? Même si "on" les a poussés, le dealer est-il le seul coupable de la dépendance du drogué ?

Le monde de l'oligarchie est un monde de pouvoir et de complots. En aidant l'État grec à trafiquer ses comptes, Goldman Sachs s'est comporté en usurier. Maintenant, ce qu'on appelle "aider" les Grecs, c'est les maintenir en état d'être rançonnés. La crise de la zone euro n'a pas été fondamentalement créée par la nonchalance des débiteurs, mais par l'agressivité des prêteurs.

 

Cette oligarchie, la définiriez-vous comme une classe sociale et, en ce cas, est-elle dotée d'une conscience de classe ?

L'oligarchie se comporte comme une classe sociale, mais en même temps on sent en elle de l'irrationalité et même un vent de folie collective. Du coup, je me demande s'il faut recourir à l'analyse marxiste de l'idéologie ou à la psychiatrie. Pourtant, un groupe social privilégié n'est pas nécessairement décadent et irresponsable. À la différence des nobles français du XVIIIe siècle, attachés à l'exemption fiscale, les classes supérieures anglaises acceptaient une pression fiscale élevée. Elles ont conquis le monde. L'oligarchie actuelle est à mille lieues de cet exemple. Il serait préférable, si ce terme ne renvoyait aux slogans antisémites, de parler de ploutocratie. Gardons en tout cas à l'esprit que l'oligarchie, pouvoir d'un petit nombre, diffère de l'aristocratie, qui est celui des meilleurs.

 

Ces oligarques ont plus à perdre que les autres catégories. L'irrationalité explique-t-elle tout ?

La conduite des acteurs hésite entre rationnel et irrationnel. Le point de départ de la crise de 2008, c'est l'accaparement par la Chine et d'autres, grâce à leurs bas salaires, d'une part croissante de la production mondiale, qui entraîne, dans les pays riches, une compression des revenus, donc une insuffisance de la demande. Le résultat, c'est que les salaires évoluent à la baisse, alors que le volume de la production mondiale augmente. C'est dans ce contexte que les États-Unis, puissance monétairement dominante, découvrent le mécanisme fou du crédit hypothécaire. Les ménages américains ne s'endettent pas seulement pour acheter une plus grande maison, mais pour continuer à consommer des produits chinois. Et à la veille de la crise de 2008, le déficit commercial américain s'élève à 800 milliards de dollars. Le système est étonnant : les États-Unis, forts de leur statut impérial, font de ce déficit un régulateur keynésien à l'échelle mondiale. Ainsi, l'endettement est appelé à compenser l'insuffisance de la demande. Bien entendu, le mécanisme du crédit finit par imploser et les revenus comme les importations par s'effondrer. Dans ce contexte, les plans de relance concoctés par le G7, le G8 et le G20 sont une réaction rationnelle. On célèbre le triomphe de Keynes et le retour de l'État.

 

Voilà qui n'aurait pas dû vous déplaire !

Le problème, c'est qu'il s'agit d'un keynésianisme des riches. La relance n'est pas financée par la création monétaire - la planche à billets -, qui ne coûterait rien à l'État, mais par l'endettement, qui permet de sécuriser l'argent des nantis sans apporter la moindre réponse de fond à l'insuffisance de la demande. Ce pseudo-keynésianisme encourage la croissance chinoise, booste le CAC 40 et accélère les délocalisations en Europe. À l'arrivée, le fameux "retour de l'État" n'est rien d'autre que l'instauration d'un socialisme des riches. L'État doit sauver les riches, nom de code : "les banques", parce que les banques, qui contrôlent aussi les moyens de paiement des citoyens, comme l'a très bien dit Frédéric Lordon, ont pris l'État en otage pour le compte de leurs riches actionnaires. Si on avait opté pour leur nationalisation, on aurait pu garantir les économies des gens ordinaires, indemniser les petits actionnaires et sanctionner les coupables. La vérité de cette période n'est pas que l'État est impuissant, mais qu'il est au service de l'oligarchie.

 

Si la relance profite aux riches - les prêteurs -, l'austérité bénéficiera-t-elle aux pauvres ?

Ce qui est certain, c'est que le discours antirigueur, incarné par exemple par Martine Aubry, est complètement archaïque. Les gouvernements ont fini par comprendre que les politiques de relance ne relançaient que l'économie de la Chine et des pays émergents. Mais ils refusent toujours la moindre mesure de protectionnisme national, sectoriel ou européen. Dans ces conditions, la rigueur peut apparaître comme un refus passif de contribuer à la croissance de la Chine, une troisième voie que je qualifierai de "protectionnisme des imbéciles". Voilà la triste vérité, nous sommes gouvernés par des imbéciles. Les gens qui sont aux commandes doivent être tenus pour responsables de leurs actes. Cela dit, je ne suis pas mélenchoniste : je crois qu'il faut des élites pour gouverner. Il ne s'agit pas de les pendre, mais de les ramener à la raison. Baroin et Pécresse, l'incompétence au sommet, sont sans doute sincèrement convaincus que le retour à l'équilibre budgétaire donne la solution de tous nos problèmes. Toutefois, il n'est pas exclu que les gouvernements aient inconsciemment fait un autre choix : si la relance est impossible et le protectionnisme impensable, la réduction des dépenses budgétaires dans les pays déficitaires est le seul moyen de mettre à genoux les pays exportateurs excédentaires, en gros l'Allemagne et la Chine, pour les obliger à entrer dans un processus de négociation.

 

La fascination française pour le modèle allemand va de pair avec la montée de la germanophobie...

De même que l'antisémitisme et le philosémitisme constituent deux versions d'un excès d'intérêt, pathologique, pour la question juive, la germanophobie et la germanolâtrie sont deux façons de prendre l'Allemagne trop au sérieux, ce qui contribue à aggraver le problème. Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy avait une position assez antiallemande et faisait preuve d'une certaine souplesse doctrinale en économie. Le maintien de François Fillon à Matignon et la nomination d'Alain Juppé au Quai d'Orsay ont consacré le retour de la droite orthodoxe et de ses vieilles lunes économiques et moralisatrices. C'est alors que le gouvernement et une bonne partie des élites françaises ont adopté un discours germanolâtre, dangereux pour les Allemands eux-mêmes. Privés d'un partenaire sympathique mais critique, ils se sont enfermés dans l'admiration de leur propre modèle. L'urgence aujourd'hui n'est pas de les flatter, mais de les arrêter.

 

Vous n'allez pas entonner l'air de la bête immonde ? Cela fait cinquante ans que la puissance allemande va de pair avec une démocratie solide.

Je ne qualifierai pas forcément de démocratique un pays qui pratique l'union nationale plus volontiers que l'alternance et où, grâce à une prédisposition anthropologique à la discipline, les sociaux-démocrates ont pu mener une politique de compression acceptée des salaires. L'Allemagne a mené une stratégie parfaitement égoïste d'adaptation au libre-échange, en délocalisant hors de la zone euro une partie de la fabrication de ses composants industriels, en pratiquant contre la France, l'Italie et l'Espagne la désinflation compétitive, puis en utilisant la zone euro comme un marché captif où elle a pu dégager ses excédents commerciaux. Cette stratégie commerciale est la poursuite d'une tradition autoritaire et inégalitaire par d'autres moyens.

 

Vous jouez à nous faire peur ?

Je ne joue pas, mais vous devriez avoir peur. Les pays passés sous le contrôle des technocrates ou menacés sont la Grèce, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, pays de démocratie récente. D'ailleurs, c'est pour les sécuriser dans un espace démocratique qu'on les a intégrés à l'Europe et à la zone euro. Or, aujourd'hui, loin de stabiliser ces démocraties fragiles, les mécanismes bureaucratico-monétaires les renvoient en accéléré aux pires moments de leur instabilité passée. Oui, l'heure est grave. Le risque de voir resurgir l'Italie du fascisme, la Grèce des colonels, l'Espagne de Franco, le Portugal de Salazar est bien réel. Vous voulez que je vous fasse peur ? En démographe, je vois réapparaître l'opposition des années 1930 entre l'Europe nord-occidentale des démocraties libérales, où la fécondité tend vers 1,9 ou 2 enfants par femme, et l'Europe autoritaire, fasciste ou communiste continentale, où la fécondité est ultrabasse, avec 1,3 à 1,5 enfant. Mais que faire si les Allemands sont réfractaires à toute négociation sur la capacité d'intervention de la BCE ? Devrons-nous mourir pour l'euro ? N'exagérons pas ! S'il est angoissant de voir l'Allemagne mettre à genoux ses partenaires tout en s'enivrant de l'admiration que lui vouent les droites européennes, il ne s'agit pas de tomber dans la psychose. Souvenez-vous que les Allemands ne voulaient pas entendre parler de l'euro et qu'ils n'ont cessé, après sa création, de menacer de sortir de la zone euro. Aujourd'hui, le gouvernement et le patronat ont compris que la fin de l'euro mettrait l'Allemagne au tapis, puisqu'elle seule serait dans l'impossibilité de dévaluer. En réalité, les Allemands sont plus souples qu'on ne l'imagine. Mais ils ne comprennent que la négociation franche et brutale.

 

Au fait, pourquoi tenez-vous tant à l'euro ?

Je ne tiens pas particulièrement à l'euro. Je dis qu'en régime de libre-échange l'euro est condamné. Je ne prédis pas l'avenir ici, je décris le présent. De toute façon, l'enjeu immédiat n'est pas l'euro, mais la crise de la dette. Soyons clair : les dettes souveraines ne seront jamais remboursées. Même les emprunts allemands commencent à être suspects. Nous avons deux possibilités : la planche à billets et le défaut sur la dette, qui serait selon moi préférable, ayant la netteté d'une opération chirurgicale. Le défaut sur la dette marquera le début de la reconquête de l'État par l'idéal démocratique, un État aujourd'hui pillé et rançonné par l'oligarchie financière.

 

Oui, mais, pour les "otages", petits épargnants français, retraités américains, ce défaut négocié ressemblerait fort à une spoliation assumée.

Mais ce sont les prêteurs qui nous spolient ! Pourquoi laisserait-on les prédateurs engloutir ce qui reste du patrimoine national ? Quant aux otages, les petits épargnants, en France, c'est pour les protéger que la nationalisation des banques est indispensable. Et cessons de pleurnicher sur le petit retraité américain, l'Amérique vit à crédit sur le dos du monde depuis des années. Et ce ne sont pas de petits retraités qui détiennent les deux tiers de la dette publique française. De plus, un défaut sur la dette de la France entraînerait des défauts en cascade des autres nations. Dans cette redistribution générale, les défauts s'annuleraient pour l'essentiel les uns les autres. Quelques nations seraient perdantes. À l'arrivée, je vous garantis que les plus coupables - nations ou individus - seront le plus sévèrement punis.

 

On peut comprendre que nos dirigeants aient la trouille, non ?

Plus le naufrage idéologique et intellectuel de la société est évident, plus les gens d'en haut s'enivrent de leur discours de domination, plus ils exigent la mise en vente des biens publics et la baisse des salaires. Et le pouvoir se réfugie dans une sorte de déni munichois : non contents d'avoir mis en place un système stupide, des gens supposés être modérés et compétents nous laissent en état d'impréparation pour gérer son effondrement. Ne nous laissons pas intimider, une société développée, dotée d'un haut niveau éducatif et technologique, est parfaitement capable de s'adapter après un effondrement systémique de cet ordre. Nous traverserons une année très difficile, mais très vite la libération des énergies et des ressources permettra un nouvel avenir. La délégitimation d'élites médiocres et corrompues sera une nouvelle jeunesse pour notre pays, un coup de balai moins douloureux que celui de 1940, un coup de balai sans la Wehrmacht !

 

Propos recueillis par ELISABETH LÉVY*

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